Un dispositif d'apprentissage conçu dans une optique de continuité professionnelle
En 2016, le Conseil régional Sud a lancé un appel à projets, renouvelé en 2018-2019, sur la médiation sociale pour lutter contre la violence, le décrochage scolaire et l’incivilité, notamment aux abords des lycées. Auparavant, l’OPCO Santé avait développé des projets similaires par le biais d’autres dispositifs (contrat de professionnalisation et emplois d’avenir). Cette fois, il a monté un projet de formation de moniteur-éducateur par la voie de l’apprentissage dans une optique de continuité professionnelle.
Le recours à l’apprentissage a permis une organisation plus adaptée aux besoins des employeurs, et notamment en classe dédiée, en dehors des rythmes scolaires, évitant d’impacter la mission de médiation dans l’environnement des lycées.
L’apprentissage a permis également l’accès à la certification et à l’emploi de jeunes qui présentaient les aptitudes nécessaires à l’exercice des métiers du travail social.
L’importance du diagnostic et de la compréhension des besoins territoriaux
Le dialogue avec la région, le CFA et les adhérents du secteur associatif a été essentiel pour faire le lien entre les partenaires et mettre en place le système de cofinancement ; puis au niveau national pour présenter les intérêts du projet pour la branche associative. L’importance du diagnostic et la compréhension des besoins territoriaux ont été clés pour obtenir le financement de places complémentaires en apprentissage.
Les premiers bilans du projet : sur la cohorte 2016, 88 % ont réussi le diplôme de moniteur-éducateur et 78 % étaient en emploi (dont 7 % en CDI) ; sur la cohorte de 2018-2019, sur les 128 jeunes embauchés, 94 % ont réussi le diplôme et quelques-uns se sont inscrits au cursus du diplôme d’éducateur spécialisé.
