L’alternance, une opportunité pour les personnes en situation de handicap

L’apprentissage s'adapte ainsi aux besoins des personnes en situation de handicap et peut être aménagé. Des adaptations peuvent en effet intervenir, en fonction des profils, sur la durée du contrat, le temps de travail, le déroulement de la formation ou encore la limite d'âge.  En principe, la durée d'un contrat d'apprentissage varie par exemple, en fonction de la qualification préparée, entre 6 mois et trois ans. Dans le cas d'un apprenti, reconnu travailleur handicapé, la durée peut être portée à 4 ans.

Le parcours d'apprentissage est également adapté : l'apprenti concerné bénéficie d'une évaluation particulière de ses besoins de compensation. Les aménagements nécessaires à la sécurisation de son parcours peuvent correspondre à des aides humaines, animalières, techniques ou encore à des adaptations pédagogiques et d'apprentissage. Le CFA peut aussi se mobiliser pour proposer un soutien particulier sur des compétences clés qui auraient dû être acquises mais qui n'ont pas pu être consolidées. 

A noter également que le contrat d’apprentissage est accessible dès l’âge de seize ans et, pour les apprentis bénéficiaires d’une RQTH ou d'une équivalence, sans limite d’âge maximal. Dans 

le secteur privé, peuvent être considérées équivalents la notification de la Prestation de Compensation du Handicap (PCH), la notification de l’Allocation d’Education de l’Enfant Handicapé (AEEH) ou encore le projet Personnalisé de Scolarisation (PPS).

Enfin, les CFA, dans une démarche d’amélioration continue d’inclusion des apprenants en situation de handicap, peuvent s'appuyer sur un référentiel d’accessibilité universel et l’Agefiph met à leur disposition l’appui de la Ressource Handicap Formation et une plateforme en ligne pour les accompagner dans une démarche de progrès continu de leur accessibilité.