Quelles évolutions professionnelles ?

Evolutions Professionnelles

Suivre la formation d’AES ouvre plusieurs voies pour évoluer professionnellement.

Le DEAES permet en effet de se tourner vers d’autres métiers des secteurs paramédicaux et médico-sociaux, comme le diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS), le diplôme d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP), le diplôme d’État de moniteur éducateur (DEME) et le diplôme d’État de technicien de l’intervention sociale et familiale (DETISF).

Devenir AES

Le métier d’accompagnant éducatif et social (AES) implique de soutenir au quotidien les publics en situation de handicap ou de vulnérabilité, et ayant perdu en autonomie.

AES par l'alternance, c'est possible !

Devenir accompagnant éducateur et social signifie accompagner quotidiennement les publics souffrant d’une perte d’autonomie, quelle qu’en soit la cause.

Comment devenir éducateur technique spécialisé : Le métier, la formation et les évolutions.

Mi-éducateur, mi-enseignant, le métier d’éducateur technique spécialisé (ETS) vise à accompagner et former des publics en difficulté à un métier technique. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le métier d’ éducateur technique spécialisé.

Les missions du métier d'éducateur technique spécialisé

L’éducateur technique spécialisé  est un professionnel du social. Son objectif est de favoriser l’autonomie et l’insertion sociale et professionnelle des publics bénéficiaires. Pour cela, il les forme à un métier technique (maçonnerie, cuisine, mécanique…) au travers d’ateliers pratiques. Au-delà de former la ou les personnes, l'objectif est de leur donner ou redonner confiance en leurs compétences.

Selon la structure et le projet, il exerce auprès d’enfants, d’adolescents ou d’adultes, en situation de handicap, de dépendance… Il travaille avec des groupes ou en individuel.

Ainsi, les missions de l’éducateur technique spécialisé sont multiples :

  • Il accueille les personnes en formation ainsi que leur famille. Il assure leur suivi et leur accompagnement social et professionnel.
  • Il élabore des projets éducatifs et d’insertion adaptés afin qu’à terme la personne soit opérationnelle sur le métier. Il prépare les ateliers, encadre et anime les activités techniques. Le temps de ses interventions peut varier d’une heure à une journée complète.
  • L’éducateur technique spécialisé est souvent amené à rédiger des bilans d’activité et des rapports. Par ailleurs, il arrive qu’il gère une partie de l’administration de la structure dans laquelle il exerce (gestion de projet, logistique, marketing…).
  • Il effectue une veille constante et se forme sur le métier qu’il enseigne afin d’avoir une bonne connaissance de l’évolution des pratiques de son domaine d’activité.

L’éducateur technique spécialisé travaille en lien avec une équipe pluriprofessionnelle de la santé ou du social. Leurs recommandations lui permettent d’adapter sa prise en charge.

Si la fonction publique, les collectivités locales et les établissements publics embauchent des ETS, la majorité choisit d’intégrer des structures privées du secteur social et médico-social.

Ainsi, le métier d’éducateur technique spécialisé est généralement exercé dans des établissements qui accompagnent les personnes en difficulté vers l’épanouissement socioprofessionnel. Cela peut être des établissements et services d’aide par le travail (ESAT), des entreprises adaptées (EA), des instituts médicoéducatifs (IME), des instituts thérapeutiques éducatifs et pédagogiques (ITEP)...

Quelles qualités pour devenir éducateur technique spécialisé ?

L’un des prérequis pour devenir éducateur technique spécialisé est de posséder un diplôme, certificat ou titre en lien avec la formation qu'il délivre. Il entretient un intérêt marqué pour son domaine, puisqu’il devra s’informer et se former tout au long de sa carrière.

Ce travailleur social possède des qualités pédagogiques : bonne communication, clarté, patience, goût pour la transmission des savoirs. Il a aussi d'excellentes qualités humaines, comme l’écoute, l'empathie ou une bonne capacité d’adaptation.

Les ETS travaillent auprès de publics en difficultés, qui vivent parfois des situations quotidiennes éprouvantes. C’est pourquoi la prise de recul, la gestion du stress, et de manière générale une bonne résistance psychologique, sont des qualités très importantes dans cette profession.

 

La formation : DEETS et études

Pour être un bon éducateur technique spécialisé, le candidat doit posséder une qualification ou une expérience professionnelle significative dans le métier qu’il enseignera.

Par ailleurs, il ne pourra être éducateur technique spécialisé qu’en suivant la formation d’éducateur technique spécialisé, sanctionnée par le diplôme d’État d’éducateur technique spécialisé (DEETS) (niveau 6, grade licence). Elle peut être suivie au sein d’un institut régional du travail social (IRTS).

La formation dure trois ans, dont 56 semaines de stage. Elle est accessible aux personnes titulaires du baccalauréat. Pour être admis, le candidat envoie son dossier à l'école d'éducateur technique spécialisé (via Parcoursup ou par courrier dans le cas d’une formation continue). S’il est sélectionné, il passera ensuite un entretien de motivation avec un jury composé de membres de l’équipe pédagogique.

Les personnes titulaires d’un diplôme du social, comme le diplôme d’État d’éducateur spécialisé (DEES), bénéficient d’un allègement de la formation d’ETS.

Alternances et VAE : les autres voies d'accès au métier d'éducateur technique spécialisé

Il est également possible de suivre la formation d’éducateur technique spécialisé en alternance. Pour cela, le candidat signe un contrat d’apprentissage (s’il a moins de 30 ans) ou de professionnalisation (s’il a plus de 30 ans). L'enseignement s’articule alors entre la formation théorique à l'école et la formation pratique dans l'entreprise d'accueil.

La validation des acquis de l’expérience (VAE) est une autre façon de devenir éducateur technique spécialisé. La VAE est particulièrement adaptée aux personnes en reconversion qui ont une expérience dans le milieu du social. Ce dispositif valorise les acquis professionnels et personnels du candidat et lui évite d’entrer en formation. Le DEETS est délivré par un jury au terme d’un entretien.

L’OPCO Santé peut accompagner et financer la mobilisation de l’alternance ou de la VAE pour le DEETS.

La carrière d'éducateur technique spécialisé : salaire, évolutions, passerelles

Au début de la carrière d'un éducateur technique spécialisé, le salaire est d’environ 1430€ brut dans la fonction publique et 1790€ brut dans les établissements du secteur social et médico-social.

Après plusieurs années de métier, l’éducateur technique spécialisé peut devenir référent professionnel en lien avec des organismes de formation. Il peut également assurer la gestion d’un établissement ou d’un service de l’accompagnement.

Après l’obtention d’un DEETS, une formation complémentaire peut être suivie afin d’occuper des postes à responsabilités :

  • Le certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS) donne la possibilité d’occuper des postes de management et d’encadrement d’équipe ;
  • Le certificat d’aptitude aux fonctions de directeur d’établissement ou de service d’intervention sociale (CAFDES) permet d’assurer la gestion d’un établissement ou d’un service social plus rapidement qu’avec les années d’expérience ;
  • Le diplôme d’État d’ingénierie sociale (DEIS) permet de devenir ingénieur social. Il conçoit et met en place des programmes socio-politiques au sein des structures et des politiques locales.

Enfin, des passerelles existent entre certains métiers. L'éducateur technique spécialisé bénéficie d'allègements de formation s'il passe un autre diplôme du social : diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE), diplôme d’État d’assistant de service social (DEASS)...

Comment devenir auxiliaire de puériculture (AP) : le métier, la formation et les évolutions.

Auxiliaire de puériculture est un métier de la petite enfance. En organisant des activités et en assurant les soins quotidiens des enfants, ce professionnel participe à son bien-être et à son éveil. Voici tout ce qu’il faut savoir sur le métier d’auxiliaire de puériculture.

Les missions du métier d’auxiliaire de puériculture

L'auxiliaire de puériculture (AP) est un professionnel du paramédical et de la petite enfance. Son rôle est d’assurer le bien-être, les soins et l’éveil des enfants de leur naissance à leurs six ans.

Qu’il exerce en groupe ou en individuel, qu’il accompagne des enfants bien portants ou non, les missions de l’auxiliaire de puériculture restent sensiblement les mêmes :

  • Il accueille l’enfant et sa famille. Il informe les parents, peut les former aux soins à destination des nouveau-nés et les accompagner dans leur rôle éducatif.
  • L’une des principales missions du métier d'AP est d’accompagner la croissance et le développement de l’enfant. Il imagine, crée et anime des ateliers d’éveil ludiques et éducatifs, et sait impliquer un enfant dans ses activités. Un auxiliaire de puériculture réalise les soins de confort et d’hygiène.
  • Il rédige des rapports, des bilans et tient à jour les dossiers médicaux des enfants dont il a la charge, selon ses observations et celles de la famille. Il transmet oralement les informations le concernant au reste de l’équipe pluridisciplinaire.
  • L’AP entretient les locaux, le matériel de soin et les équipements éducatifs qu’il utilise.

L’auxiliaire de puériculture travaille en collaboration avec une équipe pluridisciplinaire médicale et éducative. Il est sous la responsabilité d’un puériculteur, d’un infirmier ou encore d’une sage-femme.

Le métier d’auxiliaire de puériculture s’exerce dans le secteur public et le secteur privé.

Beaucoup choisissent de devenir AP au sein d’établissements médico-sociaux. Ils évolueront alors principalement dans des structures accueillant des enfants en bas-âge : cliniques privées, services pédiatriques en hôpitaux, maternités…

Quelles qualités pour devenir auxiliaire de puériculture ?

L’exercice du métier d’AP mobilise des qualités humaines et des compétences techniques.

Un auxiliaire de puériculture sait être à l’écoute, disponible, bienveillant. Il a le goût du contact et le sens de l’écoute, et met son empathie au service des enfants et des familles.

Aussi, il sait gérer et prendre soin d’un enfant : raisonnement logique au regard de la situation, responsabilité, fermeté, gestes de bien-être et de confort de l’enfant, rigueur…

Pour autant, le travail d’un AP ne concerne pas que les soins de l'enfant. Créativité, imagination, adaptabilité sont des compétences qu’un auxiliaire de puériculture doit avoir et entretenir. Elles seront ses meilleures alliées pour créer des activités pertinentes, ludiques et originales.

Enfin, une bonne résistance physique et psychologique est indispensable dans le métier d’AP. Les horaires sont parfois décalés. Les situations de santé ou familiales des enfants peuvent être complexes. Les capacités à prendre du recul, à garder la tête froide et rester calme sont essentiels pour devenir AP.

La formation pour devenir auxiliaire de puériculture

Pour devenir auxiliaire de puériculture, il faut obtenir le diplôme d'État d'auxiliaire de puériculture (DEAP), un diplôme de niveau 3 (équivalent CAP ou BEP).

Auparavant, il était indispensable de passer le concours d’auxiliaire de puériculture pour pouvoir entrer en formation. Depuis 2021, l’admission se fait sur dossier (à envoyer via Parcoursup ou par courrier) puis sur entretien de motivation et de culture générale. Toute personne de plus de 17 ans peut candidater pour devenir auxiliaire de puériculture, sans diplôme minimum requis.

Les études d'auxiliaire de puériculture durent dix mois, dont 24 semaines de stage. Elle peut être suivie dans un institut de formation d’auxiliaire de puériculture (IFAP).

Les candidats titulaires de certaines qualifications de l’accompagnement social et qui souhaitent entamer des études de puériculture, peuvent bénéficier d’un allègement de formation.

Alternance et VAE : les autres voies d'accès au métier d’auxiliaire de puériculture 

Mais la formation initiale n’est pas la seule façon de devenir auxiliaire de puériculture. L’alternance permet d’obtenir le DEAP en suivant des périodes de formation théorique en école d’auxiliaire de puériculture, et d’application des connaissances acquises en entreprise.

Les candidats de plus de 30 ans signeront un contrat de professionnalisation, ceux de moins de 30 un contrat d’apprentissage. Un auxiliaire de puériculture en alternance est rémunéré tout au long de sa formation et pourra justifier d’une expérience professionnelle significative une fois le DEAP obtenu.

Enfin, les personnes en reconversion professionnelle peuvent passer le diplôme d'AP sans suivre la formation d’auxiliaire de puériculture grâce à la validation des acquis de l’expérience (VAE).

L’objectif est de mettre en avant ses expériences personnelles et professionnelles en lien avec le métier d’auxiliaire de puériculture. La VAE s’articule autour de plusieurs étapes : constitution du dossier, stages complémentaires si besoin, puis soutenance devant un jury. Ce dernier décide alors d’accorder ou non le DEAP au candidat.

La mobilisation d’une formation d’auxiliaire de puériculture en alternance ou de la VAE pour l’obtention du DEAP peut être accompagnée et financée par l’OPCO Santé.

La carrière d'auxiliaire de puériculture : salaire, évolutions, passerelles

S’il débute en tant qu’auxiliaire de puériculture, son salaire sera d’environ 1600€ brut. En fin de carrière, il pourra gagner jusqu’à 2600€ brut.

Le diplôme d’auxiliaire de puériculture permet de devenir assistant médical auprès d’un médecin généraliste ou spécialisé.

Par ailleurs, le métier d’AP offre plusieurs perspectives d’évolution professionnelle.

S’il est bachelier, des postes à plus hautes responsabilités lui sont accessibles en suivant une formation. Il peut ainsi passer le diplôme d’État d’infirmier (DEI) ou le diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE).

S’il n’a pas le bac mais qu’il s’intéresse à ces métiers, un auxiliaire de puériculture justifiant de trois ans d’expérience peut entamer ces formations en passant un entretien d’admission spécifique. 

Il arrive également qu’un professionnel souhaite évoluer d’un public enfant à un public adulte. Il peut passer le diplôme d’État d’aide-soignant (DEAS). La formation est accessible immédiatement après l’obtention du DEAP.

Enfin, certains professionnels décident d’ouvrir leur propre structure d’accueil d’enfants, comme des crèches ou des haltes-garderies. Le nombre d’années d’expérience requis dépendra de la nature de l’établissement.

Vous recherchez votre formation en alternance ?

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