Devenir aide-soignante ou aide-soignant

Devenir aide-soignante, c’est avant tout assurer le confort quotidien des patients. Ainsi, sous la supervision de l’infirmier, l’aide-soignante est amenée à assister la personne dans ses tâches de tous les jours. Cela passe par l’aide à l’hygiène, la préparation et parfois l’aide aux repas en fonction des régimes particuliers, l’assistance dans les déplacements des personnes à mobilité réduite… S’occuper du confort d’un patient, c’est aussi préserver son environnement immédiat : l’entretien de la literie et le nettoyage de son lieu de vie sont une part importante de ses missions.

L’aide-soignante est susceptible d’effectuer des actes médicaux basiques*, comme le changement des pansements ou la prise de température. De plus, puisqu’elle est en contact permanent avec le patient, l’aide-soignante est chargée de transmettre au corps infirmier ses observations sur l’état physique et psychologique du patient.

Les missions quotidiennes de l’aide-soignante comportent d’autres tâches annexes en fonction de la structure : elle peut participer à des animations à destination des patients ou des résidents, entretenir le matériel de soin, gérer le stock de médicaments…

Devenir aide-soignante, c’est aussi être dotée d’importantes qualités humaines. Premier lien entre l’équipe médicale, le patient et la famille, l’écoute est primordiale. Par ailleurs, de par ses missions d’assistance : mobilité des patients, rythme de travail soutenu, situations de vie (souffrance, fin de vie), l’aide-soignante est une personne résistante physiquement et psychologiquement.

Devenir aide-soignante permet d’exercer dans de nombreux établissements du secteur privé nécessitant l’accompagnement continu des patients ou des résidents. Elles évolueront alors dans des cliniques privées, des établissements d’hébergement de personnes âgées dépendantes (Ehpad), des instituts médicoéducatifs (IME), des établissements et services d’aide par le travail (ESAT), des maisons d’accueil spécialisées (MAS)…

* Le décret n° 2021-980 du 23 juillet 2021 permet au personnel infirmier d'un établissement de santé ou d'un établissement ou service social et médico-social (ESSMS) de déléguer aux aides-soignants et auxiliaires de puériculture la réalisation des soins courants de la vie quotidienne. Ces soins sont définis comme étant « liés à un état de santé stabilisé ou à une pathologie chronique stabilisée et qui pourraient être réalisés par la personne elle-même si elle était autonome ou par un aidant » (article R. 4311-4 du Code de la santé publique).